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A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire ? Discutez.
En regard aux deux textes présentés, le thème de la fatalité est abordé de façon similaire puisque les deux auteurs acceptent leur mort. Effectivement, nous pouvons voir dans le poème de monsieur Saint-Denys Garneau que la mort qui l'attend s'installe lentement et est évidente; «L'oiseau dans ma cage d'os. C'est la mort qui fait son nid». D'après le deuxième vers présenté, nous pouvons remarquer que la mort s'installe peu à peu et un jour ou l'autre l'emportera. Faire son nid signifie mettre un temps considérable pour arriver à quelque chose et dans le cas présent, ce quelque chose est la mort. Également, monsieur Alain Grandbois prouve qu'il accepte sa mort; «Bientôt l'ombre nous rejoindra sous ses paupières faciles. Et nous serons comme des tombes sous la grâce des jardins». Nous pouvons constaté que, par la présente, l'ombre est représentée comme étant la faucheuse et les tombes sont représentées comme la mort en elle-même. Cette comparaison est d’autant plus frappante grâce à l’utilisation du verbe «être» au futur simple qui signifie que l’auteur est certain que cet événement arrivera un jour ou l’autre. Cette phrase est donc une acceptation de la mort en soi. Les deux poètes s'attendent à ce que la mort viennent les chercher et sont donc entièrement conscients de leur fatalité.
D'un tout autre point de vue, les deux auteurs ne traitent pas de la fatalité de la même façon. La symbolisation ainsi que la façon dont ils s'expriment, diverge totalement. Dans le poème ''Cage d'oiseau'' de Saint-Denys Garneau, il semble que l'auteur se parle à lui-même en attendant sa mort. Il se convainc et se rend à l'évidence avec l'utilisation du ''je'' tout au long du poème: « Je suis une cage d'oiseau. Une cage d'os. Avec un oiseau» et ce, dès les premiers vers. Cette phrase