9782210441163 francais1 LDP partie2
PARTIE II – Étude de la langue
Chapitre 1 Le verbe
Fiche 1 Les valeurs des modes et des temps
Identifier les modes et les temps, puis justifier leur emploi
p. 401 (ES/S et Techno) p. 521 (L/ES/S)
A Dans cette lettre à Cécile, le jeu des temps est représentatif du genre épistolaire, et donc du discours : une interlocution à l’indicatif présent : « vois » ; « tiens » ;
« est » ; « ai » et un indicatif futur « restera » pour exprimer une action postérieure. Cécile rapporte aussi les paroles de sa mère au discours indirect, dans une concordance passé (« maman m’a dit que… »), d’où l’emploi du conditionnel forme simple pour les faits postérieurs (futur du passé) : « verrais » ; « tiendrait » ;
« serions » ; « dirait » ; « devrais » et de l’imparfait « suffisait » là où on aurait le présent dans un dialogue.
B Dans cette scène, le temps de référence reste le présent, celui de la situation d’échange inhérente au genre. Le rappel à un passé récent, lié au présent du personnage « me désespère », se fait naturellement à l’indicatif passé composé : « tu n’as fait » ; « tu m’as appris ».
Le recours à une situation hypothétique introduite par « si » se fait au conditionnel passé première forme « aurait trouvé » ; « aurais senti », et deuxième forme « eût pu » ; « eût essuyé ». Ils traduisent des faits non réalisés dans le passé.
C’est le recours à cette situation qui éclaire la décision de Chimène énoncée à l’impératif présent :
« n’attends pas », au subjonctif présent : « notre amour m’entretienne » et à l’indicatif présent : « doit ».
C a. Dans le premier paragraphe, les interrogations portant sur le maître de poste sont rédigées à l’indicatif présent : « Qui de nous ne tient un maître de poste… » et à l’indicatif passé composé « A qui de nous n’est-il pas arrivé… », « Qui de nous n’a pas eu… ». L’indicatif passé composé interroge le passé proche du lecteur.
b. Un changement très net s’opère à partir de « Au mois de mai 1816... »