Français : Abbé Prévost – Manon Lescaut ( pp 141 – 151 (prologue) ; pp171 – 173 ; pp 193-194 ; pp 199-201 ; pp 300-302 ; pp 325-327)

Premier élément est la tonalité tragique car l’intrigue nous renseigne sur cette passion amoureuse qui conduit à homme de bonne famille à sa perte et à une courtisane à sa mort. Tous les ingrédients sont réunis pour qu’on qualifie ce texte de tragique !

On observe un vocabulaire qui est emprunté à la tragédie plus particulièrement à celui de Racine, on trouve dans son récit des tournures stylistiques qui sont tirés de Racine. (ex : adjectifs : parjure, perfide, cruelle,…). Toutes celle ces exclamations sont accompagnées d’interjections ! ( ahh, ohh) elles sont le signe du désespoir !

Funeste, Mortel , ces termes sont typiquement Racistiens. « Adieu Lache, Adieu Cruel »… Il mentionne très souvent le ciel, la providence mais d’une manière jamais positive. ( Que le ciel me punisse )

« Adieu Père Barbare et immaturé » est une emphase un peu ridicule. Parfois contre toute attente, le texte se révèle super sobre ( ex : « je la perdis » ) . Le texte peut être surprenant sur sa totalité. Quand il y a lieu de donner une vraie tonalité au discours, il y a une vraie sobriété du discours. On pourrait dire qu’on est un peu en « décalage » !

Prévost veut inciter sur le côté décalé du personnage qui n’est pas toujours dans la tonalité juste, signe peut être d’une certaine immaturité.

Il y a dans le texte, de part toute ces caractéristiques stylistiques, il y a une tonalité tragique de prime abord. Mais on doit nuancer ce propos car Prévost est un auteur fin.

Une des particularités des tragédie, on a à faire à des gens de haute naissance qui sont parfois d’inspiration mythologique. Il y a un respect du rang social des personnages !

Manon et Dégrieux contrairement à d’autres héros tragiques, ils n’ont pas cette dimension fatale ! Le récit se termine sans qu’on est à faire a une vraie tragédie. Cette tonalité tragique n’est jamais vraiment