Selon Albert Jacquard, le concept de race ne peut exister, il est non opérationnel. L’Homme, contrairement aux animaux, a homogénéisé ses patrimoines génétiques. Les différences fondamentales se situent à l’intérieur des groupes et non entre ceux-ci. Les potentiels humains sont variés mais très différents donc ils sont non hiérarchisables. Pour Jacquard, le plus difficile est de lutter contre le racisme et le concept de race, car ce sont des affirmations qui n’ont pas de sens. L’attitude du raciste n’a aucun rapport avec la réalité biologique ou avec la logique. Le racisme viendrait en fait, d’un certain mépris pour l’autre, pour son appartenance à un groupe. Ce mépris serait dû à l’origine d’un manque de confiance en soi.
La thèse défendue dans le texte de Jacquard est que la définition de race ne peut exister au sein de l’espèce humaine, et que le plus difficile est de lutter contre des affirmations qui n’ont pas de sens, plutôt que contre des arguments inexactes.
Tout être humain est selon T. Todorov, fortement influencé par le milieu dans lequel il vit. Il parle aussi d’ethnocentrisme : tendance, plus ou moins consciente, à privilégier les valeurs et les formes culturelles du groupe ethnique auquel on appartient auto préférence de groupe, hostilité ou intolérance à l’égard des autres groupes, tendance à dévaluer leurs formes culturelles, l’ethnocentrisme est une tendance commune à n’importe quel groupe humain car ce groupe interprète la réalité en se fondant sur ses propres modèles culturels. Mais il est important de trouver la capacité à prendre du recul par rapport à sa propre culture, de pouvoir s’en détacher au nom de la liberté individuelle. Le refus des déterminations culturelles est une liberté universelle propre à l’Homme. Mais tout n’est pas acceptable au nom de la différence culturelle : il ne faut pas tomber dans un relativisme culturel. Quelque chose n’est pas acceptable à partir du moment où les valeurs absolues d’un individu ne sont pas