L’apparence joue un rôle primordial : elle est la première chose que l’on voit chez quelqu’un. D’aspects anatomiques ou vestimentaires, elle influence directement le ressenti de l’interlocuteur. Prenons pour exemple, deux Marilyn : Monroe et Manson. La première est une star mondiale, reconnue pour sa beauté « universelle » à travers les décennies mais également comme symbole phare des femmes non-longilignes. Malheureusement cette adoration mène à l’oublie de sa vraie personne : alcoolique, droguée et surtout célèbre maîtresse d’hommes mariés, comme un fameux Président des Etats-Unis d’Amérique. Quant à l’autre Marilyn, Manson, le chanteur décrié par le monde entier pour ses textes à caractère sexuels ou hérétiques mais aussi pour ses shows hors normes dépassant souvent les limites, nous en oublions qu’il est également un peintre contemporain plutôt romantique, reconnu ouvertement par le dit-milieu.
Comme le dit parfaitement Etcherelle, notre apparence permet de se cacher aux autres : « abrité derrière [elle], je demeure invisible à tous. »
Tout au long de cette rédaction, nous débâterons de la position de l’auteur par ses dires et essaierons de trouver un point de vue acceptable, en réponse à cette citation.

La thèse d’Etcherelle peut paraître ambiguë et être interprétée de deux façons différentes :
« Me cache-je pour me fondre dans la masse ? » En effet, cette technique populaire empruntée aux caméléons résulte souvent de la peur de se démarquer dans la foule de la société, en optant pour la solution de « ressembler aux autres ». Dans ce monde gris, il est difficile d’être celui colorée et le choix d’être un citoyen lambda est la solution prise par la grande majorité de la population.
Mais si l’auteur se demandait plutôt « me cache-je pour ne pas montrer ce que je suis vraiment ? » Dans cet optique-là, il ne faut oublier que l’apparence n’est que le contenant de l’être, et nombreux sont les dictons populaires confirmant ceci ; « on ne juge pas un livre