Absolutisme royale en france
1re Rencontre du Réseau des études africaines en France 29, 30 novembre et 1er décembre 2006, Paris
Atelier : Etudes sur la santé en Afrique : bilan et perspectives
Mercredi 29 novembre / 17h30 / Annexe A Contribution de Sylvain Bertschy (historien, doctorant, ESID, UMR 5609, Montpellier III) La santé en Afrique, un objet d'histoire marginalisé ? Bilan et perspectives de recherche
Indigence du champ, secteur sous-analysé, terrain en friche, sont les termes qui reviennent le plus couramment lorsqu'on évoque l'histoire de la santé, notamment sur le terrain africain. Pourtant, dès le début des années 1970, des historiens de l'Afrique, qui n'étudiaient pas spécifiquement les maladies, ni la médecine, commencèrent à investir le « champ santé ». Nous tenterons d'identifier les moments clés et les lignes de force qui ont marqué les études « africaines » en France, en commençant par les travaux qui nous ont ouvert la voie. On retiendra parmi ceux-ci les approches monographiques1, les études sur la main d’œuvre2 et le salariat 3, les travaux portant sur l'histoire des infrastructures4, les études concernant les populations5 ou encore le recrutement militaire6. Les aspects politiques, économiques et démographiques des politiques de santé mises en œuvre dans les colonies y font l’objet de paragraphes ou de réflexions éparses au fil des ouvrages. Si ces études n'ont pas réellement balisé le terrain, elles ont néanmoins soulevé un certain nombre de questions dont d'autres historiens ne tardèrent pas à s'emparer. Les travaux pionniers et leurs suites : histoire des politiques sanitaires en Afrique, 19732004 La première thèse d’histoire abordant la question fut, à notre connaissance, Le service d’hygiène au Sénégal, 1905-1920, soutenue en 1974 à Aix-en-Provence par Gilles Bernard. Cinq ans plus tard, François Amichia soutient à son tour une thèse d’université dans laquelle il s'intéresse aux questions d’hygiène