L’abstentionnisme : Révolte passive des citoyens ou désintéressement des Français pour la vie politique ? Depuis les années 80, le taux d’abstentionnisme n’a cessé d'accroître, étant capable d’atteindre les 41,9% en 1998, chiffre record et catégoriquement effarant.
L’abstention électorale est un comportement qui marque le refus ou l’impossibilité d’un potentiel électeur à participer au vote. C’est un phénomène qui tend à inquiéter les politiques ; ces derniers sont en quête de solutions afin de réduire le phénomène.
Nous pouvons nous questionner sur la raison de cette abstentionnisme. S’agit-il d’une révolte passive des citoyens ou d’un total désintéressement des Français pour la vie politique, à la fois guidé par une lassitude générale ou un manque de culture politique ?
Tout d’abord, nous nous pencherons sur l’aspect politique de ce phénomène d’abstention électorale. Nous analyserons ensuite la sociologie et la psychologie de l’électeur abstentionniste qui serait susceptible d’influer sur son désintéressement politique.

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L’une des raisons pour lesquelles on assiste à une méfiance développée de la population française par rapport aux gouvernements est celle de la multiplication des esclandres, des affaires monétaires. Les politiciens, ou les partis politiques sont déconsidérés. Ces affaires de corruption, d’escroquerie, repoussent peu à peu l’électeur français de la vie politique. Car l’électeur peut, pour diverses raisons, s’abstenir de voter bien malgré lui : selon la date de l’élection, sa propre situation géographique à ce moment-là... Le taux d’abstention peut également connaître des variations importantes suivant l’intérêt apparent de l’élection proposée. On pourra noter une plus grande participation dans des élections mobilisatrices, comme les élections présidentielles, ou législatives, que par exemple pour des élections locales ou européennes, ou encore pour des référendums. De façon générale, on ne peut pas donner d’indications