I Résolution des problèmes concrets
Ils n'identifient pas bien les services rendus par les institutions présentes dans leur quartier. Comment rompre avec des réflexes d'assistanat ? Comment redonner confiance aux ressources propres du quartier ? Comment favoriser l'accès des jeunes aux services existants?

Les aides ponctuelles, quotidiennes, permettent au jeune de situer l'éducateur, au cours des premiers contacts, et de le placer parmi les personnes qui comptent et qui peuvent lui être utiles.
Là encore, le travail de rue constitue un mode d'approche très précieux en ce qu'il permet d'identifier les ressources du milieu et l'existence de réseaux de solidarité, d'entraide entre les personnes.
La Prévention les valorise et fait progresser la confiance dans les ressources d'un milieu qui s'auto-dévalorise ou qui s'est convaincu avec le temps de son " incompétence sociale ".
La Prévention Spécialisée se situe dans une position d'intermédiaire, de médiateur
Entre le public qui sollicite et des tiers. Cette position d'intermédiaire est renforcée par la confiance que les jeunes accordent à l'équipe éducative. La confiance acquise donne du poids à l'éducateur pour convaincre le public d'intégrer les règles, les " protocoles ", les " usages " des tiers avec qui ils entrent en relation.
Il s'agit d'aider directement des personnes, des groupes, un quartier, à accéder à des services, de résoudre des problèmes concrets auxquels ils sont confrontés. " L'immersion " dans le milieu permet de requalifier socialement des personnes ou des pratiques sociales qui peuvent rompre avec les réflexes d'assistanat.
Les champs d'intervention : • loisirs
Les " sorties ", camps de plus ou moins longue durée, soirées dans le but de développer les capacités d'organisation, d'initiatives. La question des loisirs ne vient pas en " doublon " avec l'existant, elle apporte une réponse à un sentiment d'isolement, d'exclusion devant la pratique d'un loisir ou d'un