Acide sulfurique

Acide sulfurique est un roman typiquement postmoderne étant donné son style d’écriture contemporain. D’une part, Amélie Nothomb utilise l’ironie, l’humour noir, ainsi que l’absurdité où le rire n’est jamais loin des larmes, afin de faire transparaître les notions de la

postmodernité dans son œuvre. Surnommée « la dame aux chapeaux », Amélie Nothomb utilise l’humour noir pour souligner avec cruauté l’absurdité des téléréalités. « On les débarqua dans un camp semblable à ceux pas si anciens des déportations nazies, à une

notoire exception près: des caméras de surveillance étaient installées partout » p. xx, notamment, elle dénonce les téléréalités d’aujourd’hui en utilisant l’une des choses les plus dérangeantes de notre société : les camps de concentration. Également, Nothomb utilise la

satire pour faire une critique moqueuse de notre culture obsédée par les émissions de téléréalité. « Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus; il leur en fallut le spectacle » p. xx, en effet, Nothomb affirme que les spectateurs veulent voir un spectacle de

souffrance. D’autre part, à travers Acide sulfurique, Amélie Nothomb fait une critique aigüe de la société en se moulant sur la réalité avec ses contradictions et ses problèmes quotidiens. Elle utilise son style non-conformiste pour dépicter le goût de l'être humain en

ce qui concerne la souffrance des autres. À travers le personnage de Pannonique, Nothomb atteste que les humains deviennent hypocrites et voyeurismes lors du visionnement de la télévision. « Pannonique dénonce les humains et dit que c’est eux qui sont les kapos » p.xx,

Pannonique affirme que les spectateurs sont les plus coupables puisqu’ils sont complices à cette injustice. Amélie Nothomb dénonce avec emportement le procédé des téléréalités au travers de son