Action painting
L’action painting qui signifie littéralement «peinture d’action », est un courant artistique apparu au début des années cinquante à New-York.
L’action painting présenté par le critique américain Harold Rosenberg dans la revue « Art News » caractérise l’importance de la gestuelle dans le travail de certains artistes « ce qui doit passer sur la toile n’est pas une image, mais un fait, une action ». La réalisation de l’œuvre devient le thème central. L’action de peindre s’effectue sans idée préconçue du résultat final. L’action painting privilégie l’acte physique de peindre ; les artistes réalisent des œuvres en peignant, égouttant ou projetant de la couleur sur la toile.
À ce courant se rattache en particulier le célèbre peintre Jackson Pollock qui utilisait la méthode du « driping », technique ou la couleur est égouttée de manière aléatoire sur la toile, projetant la peinture sur la toile, par de grands gestes chorégraphiés ou de simples coups de poignets. La toile est généralement de très grand format, posée à même le sol.
Jackson Pollock
À la fin des années 1950, plusieurs artistes, en rupture avec toute forme de tradition, tentent de redéfinir la relation de l’art au réel.
Pierre Restany créé alors un groupe en 1960, contre la peinture abstraite et incluant des objets réels dans l'œuvre: le Nouveau Réalisme. Arman, François Dufrêne, Raymond Hains, Yves Klein, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Jean Tinguely et Jacques Villeglé déclinent, un ensemble de gestes et d'attitudes qui leur permettent de dépasser la notion quelque peu « étouffante » de la scène parisienne des années 50, largement dominée par l'abstraction.
Nouveau Réalisme = nouvelles approches perceptives du réel. Cette définition donne le coup d’envoi d’une suite d’expositions, d’actions spectaculaires (happening) et de festivals. Ce groupe ne sera jamais unifié par un style. Les artistes renouvellent les formes et les