Au début du XXe siècle, certains pays ont sû émerger économiquement et devenir des modèles internationaux en matière de gestion des ressources humaines. En effet, c’est en misant sur leur capital humain et en faisant preuve d’innovation qu’ils sont devenus les plus grandes puissances économiques de notre époque. C’est pourquoi dans ce travail, je vais effectuer une analyse complète des modèles en matière de gestion des ressources humaines, de trois de ces grandes puissances, soit le Canada, les États-unis et la Suède. Afin de mettre à terme cette analyse, je vais comparer ceux-ci en matière de recrutement et de la sélection du personnel,de la formation initiale et la formation continue, de la mobilité et le système d’emploi , de l’organisation du travail , des ressemblances et les différences, des avantages et les inconvénients ainsi que la diversité des stratégies en matière de GRH. Je terminerai mon analyse avec une réflexion personnelle sur les principaux attraits de ces modèles.

Dans un premier temps, je vais faire le point sur les diverses stratégies utilisées par ceux-ci en matière de recrutement et de sélection du personnel. Aux États-Unis, ayant adopté l’idéologie de libre entreprise, cela permet notamment aux dirigeants des entreprises d’avoir un grand pouvoir de décision en matière de gestion de personnel. «La gestion américaine ne s’est pas développée autour du paternalisme mais autour des notions de mérite, d’efficacité et d’expertise. La reconnaisssance du patron comme seul maître à bord a favorisé l’acceptation de la règle de l’emploi«de gré à gré», c’est-à-dire le droit du patron de décider seul du nombre de personnes dont il a besoin et de diriger le travail.» Le syndicalisme étant peu présent aux États-Unis , cela laisse malheureusement place au favoritisme dans la sélection de personnel. De plus, on dénombre beaucoup de mises à pieds pour des raisons autres que des difficultés financières d’une entreprise quelconque. De plus , il existe peu