adoption homoparentale
Que dit la loi ?
Depuis mai 2013, les couples homosexuels peuvent se marier et donc par voie de conséquence adopter. L'adoption est ouverte à tout couple marié ou toute personne âgée de plus de 28 ans. Les services de l’Aide sociale à l’enfance doivent remettre un agreement pour que l’adoption puisse se faire. Pour cela, ils font une enquête pour voir si l’enfant sera accueilli dans de bonnes conditions (famille, éducation, psychologique et matérielles).
Quels sont les chiffres ?
En réalité, l'adoption est accessible aux couples homosexuels à condition de mentir sur leur état. Selon l'Institut national d'études démographiques (INED), il y aurait en France de 15 à 20 000 couples homosexuels ayant des enfants vivant avec eux. Ces chiffres sont contestés par l'Association des parents gays et lesbiens (APGL), qui estime quant à elle qu'il y aurait 300 000 enfants dans 100 000 familles homosexuelles.
Qu'est-ce qui justifie le refus d'agrément à un ou un homosexuel (le) ?
Ils ont le droit d’adopter mais très souvent leur orientation sexuelle les empêche d’obtenir l’agrément. Ce n’est pas une raison légale mais plutôt une question d'appréciation de la part des psychologues, assistantes sociales et médecins.
Des arguments contre l’homoparentalité sans fondement
Les arguments contre l’homoparentalité traduisent parfois des idées toutes faites.
1. Homosexualité et hérédité
En premier lieu, ceux qui sont contre craignent que l’homosexualité soit «héréditaire» voir «contagieuse ». Ils ont peur que l’enfant élevé dans un tel contexte soit influencé et devienne lui-même homo. L’homosexualité n’est pas une maladie au sens médical du terme, elle n’est donc pas contagieuse.
Les études faites sur ce point indiquent qu’il n’y a pas plus d’homosexuels chez les gens élevés par les couples homosexuels que chez les autres.
2. Confusion entre identité et orientation sexuelle