L’adoption est à la rencontre de plusieurs histoires.
Histoire d’une famille qui ne peut pas prendre soin d’un enfant ou celle qui ne veut pas prendre en charge tel genre de responsabilité.
Histoire d’un enfant élevé par d’autres, qui ne sont pas ses parents biologiques.
Histoire d’un couple qui n’ont pas eu la chance dans leur vie d’avoir un enfant et qui a un moment de leur mariage, pensent à l’adoption.
Histoire d’une institution sociale qui prend en charge des enfants abandonnés en se préoccupant de prendre soin d’eux. Ces histoires sont très anciennes, mais subissent dans nos jours des grandes mutations à cause de l’évolution de la société, la science et même de la famille. André Flamm cite : « Adopter, ce n’est pas tellement donner un enfant à une famille qui en est dépourvue, mais c’est avant tout donner une famille à un enfant qui n’en a pas ». Beaucoup disent que l’adoption est un acte de générosité, comme si on donne une chance à un pauvre enfant d’avoir une famille, une maison. En effet ça a été étendues aux mineurs en 1923 après que la première guerre mondial eux fait de nombreux enfants orphelins sans famille. Après elle s’est évolué dans les pays internationaux grâce aux médias qui ont transmis au monde occidental la souffrance le malheur des enfants vécu au sud-est asiatique en Colombie. Mais il faut savoir que l’adoption n’est pas une simple affaire mais c’est aussi une forme de filiation avec tout ce que cela entraine comme valeurs, comme désirs conscients et inconscients, comme besoins. En Occident, le Code Civil distingue la filiation « naturelle », la filiation « légitime », et la filiation « adoptive ». Dans les pays musulmans la conception de la filiation est inséparable de la famille. C’est pourquoi l’adoption n’existe pas dans ces pays. C’est dans les peuples juristes comme les Romains, que l’on a pu imaginer une filiation créée par jugement.

L’absence d’un enfant n’a jamais été considérée comme un problème