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Le billet vert s’affaiblit… au dépend d’autres monnaies…

Après avoir cessé de se déprécier au cours des dernières semaines, le dollar est désormais négocié contre plus de 1,29 euros et plus de 1,40 contre le sterling. La réserve fédérale a effectué une déclaration concernant les taux d'intérêt et il est fort probable qu’elle les laisse à 0,25% pour éviter une accélération de la baisse de la valeur du dollar. En fait, les Etats-Unis ont trouvé un moyen commode d’amortir leur crise par la monnaie.
En effet, en ayant les taux d’intérêts les plus faibles du marché, ils poussent le dollar à la baisse, ce qui renforce leur compétitivité commerciale, pénalisant les importations et favorisant les exportations. C’est ainsi que depuis plusieurs trimestres, leurs exportations ont tendance à bien se porter. Les Etats-Unis utilisent l’extérieur comme variable d’ajustement grâce au statut du dollar. En perte de vitesse contre presque toutes les devises concurrentes hormis le yen, le billet vert a en effet souffert de cette augmentation de l’appétit pour le risque. En négociation par rapport aux autres monnaies (euro, sterling et yen), le marché des actions pourrait infliger de sévère blessure à la devise américaine. L'accroissement de la liquidité pourrait affaiblir le dollar par rapport à l'euro du fait que les indicateurs européens manquent de prévision de tout changement significatif, alors que le gouvernement des États-Unis se prépare à publier des chiffres qui sont prévus relativement à la hausse. A priori la raison est simple : le dollar baisse à cause des déficits. Malgré une amélioration notable, la balance commerciale étasunienne reste très largement déficitaire. Le déficit budgétaire dépasse alors 10% du PIB, ce qui provoque des inquiétudes en ce qui concerne la capacité du pays à honorer sa dette.

Cependant il y a des pistes pour améliorer la situation. Tout d’abord, il faudrait limiter de façon ferme le pouvoir du