Affaire cassez
Mercredi, le porte-parole du gouvernement français, François Baroin, rendant compte du conseil des ministres, avait souligné la demande de la France "que le Mexique respecte sa signature" de la convention de Strasbourg. Selon le porte-parole du gouvernement, M. Sarkozy a également rappelé "les engagements publics" du président mexicain, Felipe Calderon, "pour accepter le respect de la signature de ces conventions internationales".
Selon le ministère des affaires étrangères mexicain, l'application de la convention de Strasbourg "requiert le consentement de l'Etat du jugement et de l'Etat de l'exécution pour que s'appliquent ses dispositions". Dans son communiqué, il rappelle qu'en juin 2009, après la création d'une commission binationale créée spécialement pour le cas de Florence Cassez, "le gouvernement du Mexique a conclu que les conditions n'existaient pas pour permettre de donner son consentement pour le transfèrement de Florence Cassez en France".
Le gouvernement mexicain ne souhaite pas une escalade du conflit diplomatique avec la France au sujet de l'affaire Florence Cassez, a pourtant précisé la sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, Lourdes Aranda. "Nous suivons ponctuellement les réactions de la part du gouvernement français" , a-t-elle dit, jeudi, devant le Sénat mexicain. "Mais nous espérons qu'il n'y aura pas besoin de continuer l'escalade", a dit Mme Aranda. Elle a prévenu toutefois que le conflit "irait jusqu'au point où le gouvernement français souhaite qu'il aille". Interrogée ensuite sur