Affaire chirac
Redevenu justiciable ordinaire depuis la fin de son mandat à l’Elysée, Jacques Chirac est renvoyé devant la justice pour «détournement de fonds publics» et «abus de confiance» dans le dossier parisien.
Ce dossier porte sur 21 emplois présumés de complaisance, rétribués sur fonds publics entre octobre 1992 et mai 1995, alors que Jacques Chirac était maire de Paris. A Nanterre, c’est pour sept emplois fictifs que l’ex-chef de l’Etat a été mis en examen, pour prise illégale d’intérêts.
L'ancien président Jacques Chirac sera jugé du 7 mars au 4 avril par le tribunal correctionnel de Paris dans deux affaires d'emplois présumés fictifs à la mairie de Paris, qui ont été instruites à Nanterre et Paris.
Genèse :
Ces affaires remontent au temps, où J.Chirac était Maire de Paris (mars 1977), jusqu’en 1995, Le nom de Jacque Chirac est apparu dans de nombreuses affaires, dans les années 90. Aucune, n’a abouti sur des poursuites, l’ex chef de l’Etat étant protégé par son immunité présidentielle.
Revue de détails…..
1er dossier : le plus retentissant ; celui des HLM de PARIS. DOSSIER REFERME
Instruit par Eric Haphène, en 1994, le juge de Créteil, s’attache à démontrer que les marchés publics de l’office HLM ont servie, à alimenter, les caisses du RPR, en échange de l’obtention des marchés truqués. Les entreprises reversaient des commissions à des intermédiaires. Le plus importants d’entre Eux, Jean Claude Mery, collecteur occulte du mouvement gaulliste, qui confirme, les soupçons de la justice, dans la fameuse cassette vidéo, révélée, en septembre 2000, pour la première fois, Il mettait, en cause, l’ex chef de l’Etat et son homme de confiance ; Michel Roussin.
Les poursuites engagées, à l’encontre de Michel Roussin (84-93), Directeur de Cabinet du Maire de Paris, à l’époque des faits, ont été annulés, par la Cour d’appel. Et Jean Tiberi (83-95), 1er Adjoint de Chirac et Président de l’Opac est poursuivit pour trafic