Affaire dreyfus
La 3ème République, aux mains des républicains depuis seulement 1879, est marquée par deux grosses crises en fin de siècle : le boulangisme, et l’affaire Dreyfus. Le boulangisme, non véritablement exploité ici, est un « courant politique », qui pour simplifier, regroupe les opposants au régime. Il marque la création d’une nouvelle droite nationaliste, qui jouera un rôle lors de l’affaire Dreyfus. Celle-ci, quant à elle, concerne le capitaine Alfred Dreyfus, qui est victime d’une erreur judiciaire sur fond d’espionnage et d’antisémitisme. En Septembre 1894, un bordereau militaire français adressé aux Allemands est intercepté par les services secrets français, et les soupçons se tournent aussitôt vers le jeune capitaine Dreyfus, âgé de 35 ans, premier officier juif dans l’Etat-major qui provoquait la jalousie de ses collègues de par sa monté rapide dans la hiérarchie. La presse et l’opinion publique de la France, en quête de revanche depuis la perte de la guerre contre la Prusse, prennent « très à cœur » cette affaire à l’origine militaire, et se persuadent de la culpabilité de Dreyfus, ce qui entraine donc sa condamnation en décembre 1894. Mais le lieutenant-colonel Picquart de l’Etat-major découvre bientôt la preuve de l’innocence de Dreyfus, et trouve en le nom d’Esterhazy, le vrai coupable. Suite à ses demandes à l’Etat-major de la révision de la condamnation, devenant donc gênant, il est envoyé en Tunisie, mais tiens informé un de ses ami de la vérité, l’avocat Leblois qui réussira à convaincre Mr. Scheurer-Kestner, vice-président du Sénat, de l’innocence de l’officier. Le successeur du lieutenant-colonel Picquart, le colonel Henry, fabrique un faux document accablant Dreyfus une seconde fois, qui entraine, suite à l’absence de pouvoir de Mr. Scheurer-Kestner au Sénat, l’acquittement d’Esterhazy. C’est à la suite de cet évènement qu’intervient cette lettre, d’Emile Zola, adressée au président Felix Faure, publié dans l’Aurore, journal