INTRODUCTION

A la suite des accords du GATT ( General agreement on tarif and Trade) signés en 1947 qui prévoyaient la réduction des tarifs douaniers, l’élimination des restrictions quantitatives au commerce international, l’établissement des zones de libre-échange et unions douanières, un traitement général de la nation la plus favorisée ( principe de l’égalité de traitement), plusieurs organisations régionales ont vu le jour dans l’ensemble des continents notamment l’Afrique, l’Europe, l’Asie, l’Amérique du nord, l’Amérique du sud. Les raisons de ces regroupements régionaux sont diverses mais ils visent à favoriser l’essor des économies particulières et presque similaires propres à chaque continent afin d’avoir un poids plus important dans les négociations commerciales internationales.

L’émergence de nouveaux pays et leur similarité économique permet d’envisager le renforcement de leur intégration à l’échelle régionale. C’est dans cette optique qu’au sein de l’espace nord-américain a été signé l’accord de libre-échange nord américain (ALENA) entre les Etats-Unis, le CANADA et le Mexique. Suivant les clauses de ce traité, ces trois pays disposent de nombreux avantages relatifs aux échanges commerciaux entre eux et par la même occasion influencent en grande partie le commerce international.

Dans le cadre d’une coopération Nord-Sud qui vise à favoriser l’émergence des pays du Tiers-Monde, il devient indispensable de signer des accords de partenariats avec les pays développés ou encore avec les organisations régionales afin de bénéficier de nombreux avantages qui favoriseraient les échanges Nord-Sud.

Sur ce, le Cameroun fait partie des pays africains en voie de développement et donc certaines de ces entreprises sont encore embryonnaires et même moins compétitives sur la scène internationale. Alors on pourrait se demander en quoi une coopération avec l’espace nord-américain serait-elle avantageuse pour les entreprises camerounaises