Affiche rouge, lettre de Manouchian et poème de Louis Aragon.
En 1944, le réseau de résistants FTP-MOI (Francs-Tireurs partisans- main-d'oeuvre immigrée) composé de travailleurs immigrés, lié au parti communiste fut arrêtés en novembre par la police allemande. Ils ont été jugés au tribunal allemand pour lutte armée et sabotages. Le 23 novembre, les membres du réseau Manouchian sont condamnés à mort.
Une affiche de propagande a été placardée dans les rues de Paris, par l’armée nazie. Les couleurs dominantes sont le rouge (le sang et communistes) et le noir (la mort). Elle représente tous les résistants du groupe Manouchian qui ont été exécuté. L’armée allemande, en placardant cette affiche cherche à faire peur aux passants, elle essaye de se faire passer pour les “gentils“ qui veulent protéger les Français, contre des terroristes et des criminels sans scrupules qui œuvrent pour les crimes et le terrorisme. Pour donner cet effet de peur l’armée a mis des photos de cadavres, d’armes et de trains déraillés. En haut de l’affiche se trouvent 10 portraits de résistants du réseau Manouchian, avec leurs noms, leurs nationalités et les attentats qu’ils ont commis, il s’agit de laisser croire aux Français que les soi-disant « résistants » sont en fait tous des étrangers ennemis de la France, et qu’ils ne sont pas là pour la libérer. Pour influencer le lecteur et lui faire adopter un certain point de vue, les nazis ont choisi de faire une question/ réponse qui est : « Des libérateurs ? », avec une flèche noir qui va vers la réponse « La libération par l’armée du crime », elle cherche à influencer l’opinion du destinataire.
Le 21 févier 1944, quelques heures avant son exécution, Michel Manouchian a écrit une lettre testament, pleine d’émotion à sa femme. Cette lettre exprime le désarroi d’un homme qui quitte le monde et sa bien-aimée avec fierté. Cette lettre est écrite à trois titres, en tant qu’humaniste, ami/mari et résistant.
• En tant que mari : Il