REPENSER LE SUD, SAUVER LE NORD

REPENSER LE SUD, SAUVER LE NORD PAR BARRY OWINO ETUDIANT A L’UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES, FACULTE DE DROIT

ANNEE 2011-2012
Remerciements à Bernard LOCOGE, Julian MCLACHLAN et Kimberley LARKIN pour leur aide et conseil. Et à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce travail.

1 Repenser le Sud, sauver le Nord La faim, la pauvreté et les conflits armés sont toujours omniprésents dans le monde. De nombreuses organisations gouvernementales et humanitaires militent pour résoudre ces problèmes. Cependant, la vision que nous portons sur le Sud, piétine d’une certaine manière sur leur avancée. Le but de cet article est de contribuer au mouvement progressiste, en abordant l’Afrique dans une différente perspective.
« Décrivez-moi l’Afrique en quelques mots », telle est la question que j’ai posée à des étudiants de l’ULB. Les mêmes termes revenaient systématiquement : famine, soleil, riche en matières premières, génocide, safari, anarchie, analphabétisme, berceau de l'humanité, sécheresse, etc.
Et un Africain stéréotypé serait physiquement disproportionné, prodigue, paresseux, chaleureux, marrant, bruyant, retardataire, polygame, peu hygiénique, agresseur potentiel, incapable de gérer seul et pour lui-même une économie moderne.
Bref, l’Afrique est un continent mystérieux qui à la fois effraie et fascine les Occidentaux. Et si l’Africain est généreux, c’est parce qu’il n’a pas de patrimoine. Croire à cette stigmatisation revient à affirmer que l’homme et la femme noire font partie d’une ethnie de seconde classe. Une meilleure communication interculturelle affranchirait la société de cet effet de halo.
L’opinion publique tend souvent vers une pensée unique et ce phénomène engendre une impression commune. Par exemple, l’Afrique centrale n’est qu’à huit heures de vol de la Belgique, mais le continent semble tellement