Aggripa
II) La requête du poète
III) Le poète nous offre ici un portrait de lui-même
I) Contexte historique et littéraire
II) Présentation du texte (forme et fond)
III) Compréhension littérale : résumé du commentaire littéraire
IV) Enjeux du texte
Ce poème repose sur l'usage de la rime équivoquée (la plus difficile et la plus élégante), tradition des Grands Rhétoriqueurs (fin XVe si, son père, Jean en faisait partie) qui sont des historiographes de propagande. Clément Marot ne s'inscrit pas dans cette lignée (seulement pour le côté formel) (...)
Explication
Si la motivation du poète est matérielle, il a le goût de composer en même temps une œuvre très élaborée. Cette coexistence exige de Marot beaucoup de finesse et d'humour : il ne doit pas laisser oublier sa demande, ni lasser par son insistance.
I. La relation tissée par l'épître
1. L'énonciation
Le texte comporte le pronom personnel de l'énonciateur, ainsi que celui du destinataire, établissant le lien entre Marot ("je", vers 1) et François Ier ("vous", v. 4).
2. La situation du poète
Le champ lexical de la misère justifie la demande du poète ("je m'enrime", panonomase de "je m'enrhume" v. 2, "pitié" v. 3, "je ne soutiens maille" v. 8), qui est exprimée au vers 22. Elégamment, Marot ne réclame pas de l'argent, mais un moyen pour être heureux.
3. Le pouvoir du Roi
Celui-ci est défini par sa richesse (v. 6). Au vers 5, un compliment de circonstance réunit Marot et François Ier dans l'amour de la poésie, même si le roi est déjà beaucoup sollicité (v. 6).
Particulièrement divertissante, l'épître doit faire la démonstration du talent du poète pour lui valoir une récompense.
II. La virtuosité du poète
Pour montrer son savoir-faire, Marot emploie le plus souvent possible les sons [Rym].
1. Une forme très contraignante
Héritier des Grands Rhétoriqueurs, adeptes de jeux de mots et de contraintes formelles, Marot écrit l'épître entière