agota kristof
Née en 1935 et morte en 2011. Ecrivaine d'origine hongroise, partie vivre en Suisse pour fuir l'invasion soviétique, romancière et dramaturge.. Elle écrit en français des romans, pièces de théâtre et des nouvelles.
La nouvelle « La Campagne » est extraite du recueil C'est égal, publié en 2005.
Première partie :
Le bonheur de la vie à la campagne loin des techniques, car la ville est associée au bruit des voitures, à la pollution « le gaz des tuyaux d'échappement », provoque des insomnies, au chaos, « plus une minute de paix. »
Le personnage recherche le calme et des coins de nature. Les techniques d'urbanisation sont néfastes pour l'homme et l'empêchent de trouver la paix. « vacarme des voitures, des moteurs ronflants. »,il cherche à fuir le développement de la société de consommation avec « les grands magasins » de la ville.
Le personnage fait le choix d'habiter à la campagne, d'acheter une ferme et des produits naturels.
Deuxième partie :
La désillusion et le cauchemar : les techniques envahissent la campagne
Le projet d'autoroute vient briser ses illusions. « Future route à six voies qui passerait au milieu de sa ferme. » Autoroute qui facilite les liaisons : le personnage s'habitue au bruit venu à la campagne, et la prend pour aller au travail. De plus, il renonça à acheter le lait à la ferme car près de la grande route, les vaches broutaient du plomb.
La campagne est également envahie par : des réservoirs à gaz des usines : ici une usine d'incinération d'ordures ménagères
Ici la chute donne tort au personnage et révèle l'erreur de son comportement puisque le calme recherché s'est déplacé.
→ C'est en ville désormais que la nature revient. « buissons », « parterres de fleurs », « square ».
Agota Kristof, narratrice extérieure au récit, par le jeu et la superposition des voix ( personnage/narrateur) se moque de l'aventure de son personnage et de l'idéalisation de la vie à la campagne : les espoirs d'une vie plus saine et plus