Agriculture urbaine
Parfois perçue comme une mode « bobo », l’agriculture urbaine ne cesse de se développer.
Gage de qualité de vie, cette agriculture spécifique pourrait cependant être mieux intégrée dans les schémas d’aménagement.
La population citadine est de plus en plus importante (70% de la population mondiale vit en milieux urbain). Pour se développer, les villes ont besoin de construire beaucoup de logements, d’équipement et autres infrastructures. Ceci consomme beaucoup de foncier ce qui devient un enjeu majeur et une proie à la spéculation financière.
Peu de terrain est ainsi laissé à l’agriculture dans la ville. Ainsi de nous jours, nous voyons apparaitre une agriculture et ce sous plusieurs formes. En effet, nous pouvons voir cela à Paris avec ses nombreux vignobles dont le plus connu est celui du Clos de Montmartre.
Nous voyons également apparaitre d’autres formes d’agriculture urbaine comme les jardins partagés ou les projets de tour agricole. Nous pouvons ainsi nous demander quel est le rôle de cette nouvelle agriculture urbaine ? Répond-elle à des besoins ? Quels sont ses objectifs ?
Quelles opportunités présente-elle pour la ville ?
Dans les prochaines années la très grande majorité de la croissance démographique se fera dans les villes des pays en voie de développement.
Ainsi, la population de ces pays devrait doubler d’ici les trente prochaines années.
Par conséquent les besoins en nourriture vont considérablement augmenter et ce pour une main d’oeuvre de moins en moins importante dans les campagnes. L’une des solutions éventuelle pour faire face à ce besoin de nourriture est l’utilisation de l’espace de la ville pour produire la nourriture nécessaire.
Cette agriculture urbaine révèle plusieurs avantages. Tout d’abord il s’agit d’une agriculture urbaine de proximité, les couts de transport en marchandise, les émissions de gaz à effet de serre