Agrogeneration
Après avoir revendu ses parts de Poweo à l’Autrichien Verbund, Charles Beigbeder décide d’investir dans un tout autre secteur. Il fallait investir et de produire dans un secteur où il y avait un déficit d’offres. Or il y a un défi alimentaire mondial. La population augmente et les besoins en céréales croissent de jour en jour. L’homme consommera 3,5 milliards de tonnes de céréales en 2050 contre 2 milliards aujourd’hui. C’est dans cette optique que fut crée Agrogeneration avec Charles Vilgrain
L’aventure commence par la visite de plusieurs régions. À l’origine du projet l’idée principale était de produire des céréales à grande échelle. Les deux entrepreneurs ont dans un premier temps regardés en Amérique Latine puis en Afrique avant de retenir l’Ukraine, notamment pour la terre noire et le nombre d’hectares qui n’étaient pas cultivés. L’entreprise a été financé par Charles Beigbeder qui, grâce à un placement privé à obtenu de lever 20 millions d’Euros, lui même à investi 10 millions d’Euros par le biais de sa holding personnel Gravitation puis ce fut l’introduction en bourse début 2010. Celle-ci a permis de récolter 15 millions d’euros et d’accélérer le développement d’Agrogeneration.
Cependant, Charles Beigbeder a du faire face à une polémique mondiale sur les acquisitions de terres par des financiers étrangers dans des pays en développement. Agrogeneration loue les terres auprès des petits propriétaires locaux sur une base de contrats d’une durée moyenne de quinze ans. Le paiement s’effectue pour l’essentiel en nature sous forme de semences une fois par an. Cette technique à un double avantage. Elle permet à Agrogeneration d’avoir peu de dépenses en trésorerie (le groupe à donc pu investir 30 millions d’euros dans le machinisme agricole)et elle participe aussi à faire travailler les différents petits propriétaires de la région .Dès lors la polémique n’à pas lieu d’être. En outre, les performances locales sont très hautes. Le point