Ai-je le devoir de faire le bonheur des autres?
Philosophie
Ai-je le devoir de faire le bonheur des autres?
Du point de vue de la loi, rien ne nous oblige à faire le bonheur des autres, mais moralement, il peut en être tout autre. Le concept de devoir et du bonheur sont totalement opposés. En effet, le devoir est une obligation universelle, alors que le bonheur, quant à lui, est relatif, dépendant des personnes. Que devons nous aux autres personnes et que nous doivent-ils? Pourquoi s'intéresser aux bonheur des autres si l'on n'y peut rien? Mais est-on indifférent au bonheur d'autrui?
Le bonheur n'est pas une chose ponctuel, nous ne sommes heureux qu'une fois que l'on a rempli une fin en soi, c'est à dire lorsque nous sommes comblés. Kant définit le bonheur comme «la satisfaction de toutes nos inclinations tant en extension, c’est-à-dire en multiplicité, qu’en intensité, c’est-à-dire en degré, et en protension, c’est-à-dire en durée». Pour Kant, le bonheur est un idéal de l'imagination. Si l'on suit le raisonnement de Kant, le bonheur est indéterminé, il dépend de chaque individu, selon sa classe sociale, ses expériences passées.
Par conséquent, le devoir ne peut porter que que sur ce que chacun est en mesure de faire. Mais la morale nous oblige à ne pas faire le malheur de soi-même et d'autrui. Nous recherchons tous notre propre bonheur, et nous ne devons pas faire obstacle au bonheur des autres. Mais à défaut de pouvoir remplir ses objectifs, on peut toujours souhaiter le bonheur des autres.
Mais, moralement, nous avons le devoir de ne pas faire souffrir les autres . Ce devoir est basé sur l'expérience passée et sur la sympathie que l'on peut ressentir à l'égard des autres. Il faut aussi dire que cette sympathie peut aller jusqu'à englober les animaux. Moralement, le bonheur pourrait être défini par l'absence de souffrances dans certains cas. Cette définition, peut importe les différences des gens, peut s'appliquer à toute les personnes. En effet, comment une personne pourrait