Aimé césair
« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car la vie n’est pas un spectacle, car une mer de douleurs n’est pas un proscenium, car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse… » A. Césaire
introduction introduction Dans cette phrase, Aimé Césaire s’adresse à son corps et à son âme, c’est-à-dire à l’homme en général, pour lui faire prendre conscience qu’il faut prendre son destin en main, être aux commandes de sa vie. Pour justifier ce conseil, il pose plusieurs exemples tels que : « car la vie n’est pas un spectacle » ou « car une mer de douleur n’est pas un proscenium » puis encore « car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse ». Le premier exemple signifie qu’il ne faut pas vivre la vie passivement mais au contraire qu’il faut en être acteur. Le deuxième veut dire que toute la souffrance qui se trouve face à nous nous est invisible et que l’on ne fait rien pour soulager cette souffrance. Le dernier exemple signifie qu’un homme qui souffre et réagit n’est pas une attraction de cirque.
Tout ceci nous mène aux deux questions suivantes, faut-il vraiment prendre son destin en main, c’est-à-dire être aux commandes de sa vie et le peut-on ? Et la deuxième, l’homme reste-t-il trop passif face aux éléments auxquels il assiste ?
Le destin prédéfini
Le destin prédéfini
Certains pensent que la vie est déjà tracée et que l’on ne peut pas changer son destin. Le destin, d’après la culture gréco-romaine, est un chemin prédéfini par une soi-disant divinité et que seuls les oracles, souvent des personnes aveugles qui, ne pouvant plus voir la vie de leurs propres yeux, voient le futur, c’est-à-dire le destin. A cette époque, certaines personnes vivaient dans la misère et cela ne choquait personne car c’étaient les dieux qui l’avaient décidé.
Dans la culture romaine, il y avait des combats de gladiateurs : ceux-ci sont des esclaves qui ont l’obligation de