Aimé césaire - discours sur le colonialisme
1) Aimé Césaire est un poète et homme politique français martiniquais, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France. Il est l'un des fondateurs du mouvement littéraire de la négritude et un anticolonialiste résolu. En 1939, il publie son œuvre poétique majeure : Cahier d'un retour au pays natal, lors de son retour en Martinique. Il entre en politique aux côtés du parti communiste, qu’il quitte pour fonder le Parti Progressiste Martiniquais (PPM). Maire pendant cinquante ans de Fort-de-France et parlementaire, il n’a jamais cessé d’affirmer son hostilité au colonialisme européen. Ses liens indéfectibles avec Léopold Sédar Senghor en font les deux tenants les plus remarquables de la négritude.
2) Aimé Césaire définit la colonisation par la négative en écrivant : « De convenir de ce qu’elle n’est point ; ni évangélisation, ni entreprise philanthropique, ni volonté de reculer les frontières de l’ignorance, de la maladie, de la tyrannie, ni élargissement de Dieu, ni extension du Droit ». Ainsi, par cette définition, l’auteur nous déclare que la colonisation est un concept contre nature, qui n’a pas été créé dans le but de propager la foi. Césaire parle « d’hypocrisie collective » pour montrer que la colonisation n’a pas été défendue dès ces débuts et qu’elle a été longtemps aperçue comme une chose normale.
3) Le Christianisme est en grande partie responsable de la colonisation et de ses conséquences puisque les chrétiens ont déclarés que le christianisme était la civilisation et qu’en conséquence, lors de la mise en place de la colonisation, les « nouveaux peuples » n’avaient pas la civilisation ce qui veut dire que les Hommes avaient le droit de commettre des sauvageries et donc en conséquence, de soumettre les Hommes au rang d’esclaves. Puisque le christianisme ne contredisait pas cette pratique, cela n’a donc pas arrêté le processus de colonialisme.
4) La