SOMMAIRE
INTRODUCTION

La lessive ALA fut l’une des nombreuses marques lancées par le groupe Unilever. Ce groupe international anglo-néerlandais, fondé en 1930, possède ses sièges sociaux à Londres et à Rotterdam aux Pays-Bas, et distribue ses produits dans une centaine de pays. Grâce à ses sept usines françaises et ses 32 marques en France, c’est l’un des « géants » de la grande distribution en France, mais aussi au niveau mondial (avec plus de 400 marques). En effet il détient la quatrième place du marché mondial de l’agroalimentaire. Il est aussi connu en tant que principal producteur de glace et de thé au monde (avec des marques telles que « Ben&Jerry’s », « Miko » ou « Carte d’Or », mais aussi « Lipton » et « Eléphant » concernant le thé).

Unilever possède une place importante dans l’agroalimentaire, mais elle exploite également de nombreuses autres marques dans le soin de la personne et pour l’entretien de la maison : Signal, Axe et Dove, mais aussi Cajoline, Omo, Skip, Persil et Sun.
A la fin des années 1960 et depuis plusieurs années, Unilever distribue plusieurs marques de lessive : notamment OMO (1952) et Skip (1959). Découvrant un nouveau principe actif « les enzymes », le groupe décide de lancer la lessive ALA et de mettre en scènes ces « enzymes gloutons » dans une publicité très controversée en 1969.
Cette publicité fut un échec et la marque disparut peu après. Nous allons nous intéresser aux raisons de cet insuccès. Lessive ALA : un produit voué à l’échec ou un besoin de modifications pour réussir.
Tout d’abord nous nous intéresserons au contexte de lancement de cette lessive, puis nous analyserons cet échec avant de nous intéresser à une comparaison avec les produits qui ont su trouver leur place sur le marché français.
I – CONTEXTE DE LANCEMENT

A. LA CLIENTELE VISEE

La lessive ALA, fut lancée à la fin des années 60. Nous sommes alors en période d’après-guerre. Avant les femmes ne travaillaient pas, leur mission