Alain, le travail et la nature
Le philosophe oppose ces deux mondes, et se demande si le travail n'est pas la véritable fonction de l'homme, le moyen indispensable pour lui de se réaliser en tant qu'être et de subsister ?
Sa thèse est que l'enfance est trompeuse, car c'est erreur de croire que la tâche de l'homme est seulement de demander. Même si cela permet d'obtenir quelque chose, cette chose a elle-même été acquise par le travail. Si ce dernier venait à s'arrêter, les dons s'arrêteraient eux aussi. L'existence tient alors comme condition le travail, une lutte incessante contre la nature et l'animalité. Finalement, l'intérêt de ce texte n'est-il pas de montrer le rôle primordial, vital, que tient le travail dans les sociétés humaines ?
Pour argumenter sa thèse, dans une première partie allant de « L'enfant ... » jusqu'à « c'est plaire », l'auteur nous décrit le monde utopique et merveilleux dans lequel vit l'enfant. Dans la seconde partie du texte, allant de « On dit ... » à « un jour », nous montrerons que l'auteur s'attache à nous démontrer que l'enfance est finalement bien éloignée des réalités de l'âge adulte. Enfin, dans la troisième partie s'étalant de « La condition ... » jusqu'à la fin du texte, nous analyserons la thèse de l'auteur, en quoi le travail est selon lui la condition pour que l'homme puisse continuer à exister.
Tout d'abord, dans cette première partie du texte, l'auteur nous fait part de sa vision de l'enfance, et de ses relations avec les choses et les adultes. Le terme « l'enfant » est très général, il n'y a aucune individualité chez eux de ce point de vue là. Pour Alain, cette façon d'agir, de se comporter, leur est commune. Ils vivent dans un monde à part, éloigné des réalités. (...)
Plan du commentaire:
Introduction
I) ["L'enfant" à "c'est plaire"] : Le monde merveilleux et utopique de