Albert Camus est un auteur français, né en Algérie. Auteur du XXème siècle très engagé dans la résistance française et contre la peine de mort. En 1959 il a reçu le Prix Nobel de littérature. Albert Camus était éclectique : c’était un romancier, en 1942 il a écrit L’étranger, mais aussi un philosophe, il a écrit l’essai le Mythe de Sisyphe. Il a aussi été dramaturge en écrivant Caligula et les Juste et pour finir journaliste. UN de ses livres a été publié à titre posthume, le Premier homme, qui est un roman autobiographique. L’étranger est un roman qui dénonce l’injustice des journalistes envers les condamnés. Ce récit est composé de deux parties qui sont articulées par trois morts, pour commencer celle de sa mère au début de la première partie puis celle de l’arabe a la fin de la première partie et pour finir la mort de Meursault à la fin du récit. L’extrait étudié se situe au début du chapitre trois de la seconde partie, un a n s’est écoulé depuis le meurtre de l’arabe. Dans les deux chapitres précédents consacrés au récit des douze mois est intervenu un changement de perspective essentiel : le lecteur, a désormais connaissance au moins partiellement des pensées de Meursault. Il a donc été amené à partager son point de vue ce qui revient pour le procès à adopter celui de l’accusé. L’extrait se situe au moment où Meursault vient d’entrer pour la première fois dans la sale d’audience du tribunal. On verra dans cet extrait la dénonciation du rôle des journalistes dans une affaire judiciaire. Pour cela en premier lieu nous parlerons de Meursault un observateur mal à l’aise et pour finir nous développerons le coté satirique de ce texte.

Dans cet extrait nous pouvons constater que Meursault joue un rôle de spectateur plutôt mal à l’aise alors qu’il devrait jouer un rôle d’acteur. Il est perdu et ne sait plus ou regarder se qui, cela peut se justifier grâce au champ lexical du regard qui est omniprésent dans ce texte, ligne 2 « j’ai regardé encore », Ligne 5