Albert camus : l'étranger
L’Absurde : confrontation entre l’intelligence de l’homme et un monde silencieux
I. Absurde dans le langage :
* Malentendu au mensonge : M. confronté au vide du langage quotidien. Marie voudrait des paroles gentilles mais elles tombent à côté : questions sans intérêt, faux dialogue : malentendu complet. * Parler pour se masquer : Raymond se présente comme magasinier au lieu de souteneur. Le concierge aussi en se présentant avant tout comme concierge et non pas pensionnaire. * Tout le monde ment : Raymond invite M. à manger. * Meursault refuse de mentir. Il n’éprouve pas de remords mais de l’ennui. Il n’arrive pas à dire qu’il aimait sa mère. Il est incompris.
II. Un univers absurde :
* Rencontre avec les autres : les personnages secondaires sont porteurs de valeurs négatives. * Rencontre avec la nature et la société : agressif « chaleur insupportable ». Elle est hostile. Puis il y a des moments de plaisir. * Le temps : temps absurde qui ne débouche sur rien. Pas de projets.
III. L’absurde dans Meursault lui-même :
* Le vide de lui-même : il ne se connait pas, il n’a pas de curiosité, d’ambition.. il est immoral, se laisse guider par le hasard. * Les contradictions de Meursault : il n’exploite pas ce qui lui reste. En prison, il dit qu’il était heureux dans sa vie.
Le meurtre I. Un décor grandiose, symbolique et tragique :
1) Le soleil :
Il est omniprésent. Il n’arrive pas à se débarrasser du soleil. Il est représenté d’une manière agressive « glaive, lames, épée brûlante ». Le soleil brûle : « à cause de cette brûlure », « pour laisser pleuvoir du feu ». L’éblouissement et aveuglement : « mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de larmes ». Il a une grande souffrance : « rongeait, fouillait mes yeux douloureux », « le front surtout me faisait mal ». Le soleil est lié à la mort. 2) L’eau :
La mer se transforme en feu alors qu’elle devrait le rafraîchir. Les éléments se