Albert camus
L'œuvre de Camus comprend des pièces de théâtre[->24], des romans[->25], des nouvelles[->26], des films[->27], des poèmes[->28] et des essais[->29] dans lesquels il développe un humanisme[->30] fondé sur la prise de conscience[->31] de l'absurdité[->32] de la condition humaine[->33] mais aussi sur la révolte[->34] comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir »1.
Sa critique du totalitarisme[->35] soviétique[->36] lui vaut les anathèmes[->37] des communistes[->38] et conduit à la brouille avec Jean-Paul Sartre[->39]. Il reçoit le Prix Nobel de littérature[->40] en 1957[->41], sa réputation et son influence restent grandes dans le monde.
Selon Bertrand Poirot-DelpechHYPERLINK \l "cite_note-2"2[->42], les essais sur son œuvre ont abondé juste après sa mort, tandis qu'on rendait très peu compte de sa vie. Les premières biographies[->43] ne sont apparues que dix-huit ans après sa mort. Parmi celles-ci, la plus impressionnante est celle de Herbert R. Lottman3, un journaliste américain observateur de la littérature européenne pour The New York Times[->44] et le Publishers Weekly[->45].
Dans le journal Combat[->46], ses prises de position sont courageuses autant que déconcertantes, aussi bien sur la question de l'Algérie que sur ses rapports avec le Parti communiste[->47] qu'il quitte