Albert londres
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« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ». Voilà les paroles d’un homme voué à devenir poète, et par ailleurs défenseur des injustices et des fléaux. Cet extrait de « Terre d’ébène » qui retrace le parcours du vichyssois en Afrique et dénonce les différences raciales. Ce mardi, les trois comédiens du spectacle « Le moteur à bananes » se sont invités au lycée Madame de Staël, trois groupes de lycéens de classe de Seconde et de Première, ont été sollicité pour assister à cette représentation itinérante à travers différents lieux du lycée. Ce spectacle, mis en scène par Fabrice Dubusset, retrace les témoignages variés de trois personnages qu’Albert Londres a pu côtoyer au fil de sa vie et de ses moult expériences diverses et enrichissantes. Première escale sous un chapiteau avec un coiffeur du nom de Tartass, le « coiffeur à pédales » rencontré à Bamako par le reporter dans les colonies, doté d’une nature d’un penchant comique et extravagante et s’imprégnant du public avec un excellent charisme, nous raconte comment il est devenu millionnaire, ciseau et savon en main, en terre africaine. Puis le spectacle continue : on y retrouve Florise, la fille d’Albert Londres en un lieu caractérisant son père: la gare, ce lieu destructeur en lequel l’homme y laissait sa fille chaque fois, mais qui caractériser si bien l’homme, éternel voyageur. Elle nous dévoile une nature intime de
Son père, un « Papa Bert » aimant et protecteur avec sa fille, puis nous raconte avec émotion, des souvenirs d’enfance partagés avec son père, ce père qu’elle ne voyait que très peu mais qu’elle connaissait si bien. L’ultime rendez-vous