Aleschinsky
Il réunit dans son œuvre l'expressionisme (C'est la projection d'une vision subjective qui tend à déformer la réalité pour inspirer au spectateur une réaction émotionnelle. On a sur les tableaux des visions angoissantes, déformant et stylisant la réalité pour atteindre la plus grande intensité expressive : le meilleur exemple est Le Cri de Munch. On utilise des lignes acérées, des couleurs violentes = c'est un courant plutôt agressif et qui représente en fait les états d'âmes de l'artiste) et le surréalisme.
-->Dans les années trente, Alechinsky étudie à l'école Decroly à Bruxelles, il est un étudiant modéré. On oblige l’enfant gaucher à écrire de la main droite. La gauche, sa meilleure main, les éducateurs la lui laisseront pour les travaux « de moindre importance » : le dessin. (il reste un gaucher contrarié).
Attiré par la peinture[->0], Pierre Alechinsky[->1] s'inscrit à l'âge de dix-sept ans à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture et des Arts Décoratifs de la Cambre[->2] à Bruxelles[->3].
-->Pierre Alechinsky devient très rapidement l'un des acteurs majeurs du monde artistique belge de l'après-guerre. Il fonde avec Olivier Strebelle[->4] et Michel Olyff dans une maison communautaire les Ateliers du Marais. Il rencontre le poète Christian Dotremont[->5], l'un des fondateurs du groupe CoBrA[->6] (mouvement créé en 1948[->7], regroupant des artistes issus de Copenhague, Bruxelles et Amsterdam, qui préconise un retour à un art plus provocant, agressif et audacieux), et ils organisent plusieures expositions. Il a très peu peint durant cette période, c'était plus un genre de rassemblement d'idées fusionnelles artistique entre peintres. Après la dissolution du groupe