Alexandra le grand
Ma mère était la princesse Illyrienne, fille du roi des Molosses et aussi la 3ème épouse de mon père, cependant elle n’était pas sa seule femme. Heureusement, elle a eu la chance de se marier par amour.
On disait d’elle, quelle était dynastique, politique, extravagante et religieuse. J’ai compris, le jour de la mort de mon père, que le seul but de ma mère avait été de me mettre sur le trône mais nous y reviendrons plus tard.
On raconte qu’un soir mon père a vu par le trou de la serrure de la chambre ma mère, que celle-ci était dans son lit un serpent sur son ventre comme s'il protégeait le fœtus que j'étais. Il en a déduit que je n’étais pas son fils mais celui de Zeus puisque le serpent en était le symbole.
Pour en avoir le cœur net, il envoya un émissaire à l’Oracle de Delf qui lui révéla que j’étais bien le fils de Zeus et qu’il perdrait l’usage de l’œil avec lequel il avait assisté à la scène. Par la suite, mon père me traita avec tous les égards dus à un demi-dieu.
La prédiction faîte par l’oracle se réalisa malgré tout lors d’une bataille.
Comme mon intelligence était supérieure à celle de mes précepteurs, j’ai eu la chance de bénéficier de l’enseignement d’Aristote dans sa grotte des jardins de Midas. Celui-ci avait un tempérament fort et s’emportait violemment malgré son intelligence.
J’ai étudié chez lui de -343 à -340 où il m’a mis en contact étroit avec la culture grec. Il m’a apprit à bien vivre et j’ai lu Homère, les poètes lyriques ainsi que les auteurs tragiques. Cela m’a permis d’acquérir une culture classique qui a fait de moi un parfait jeune noble grec.
Je n’avais que 13 ans quand j’ai fait l’une des deux plus belles rencontres de mon existence, celle de Bucéphale, mon cheval favori avec qui j’ai entrepris et gagné toutes mes