Alfred de musset de "lorenzo — suis-je un satan ?" à "...le jour des noces."
Cette tirade, extraite de l'Acte III scène 3 de Lorenzaccio de Alfred de Musset, a une fonction d'explication et une fonction comique. Lorenzo retrace sa vie, exprime ses sentiments et pousse Philippe Strozzi à agir.
Il se voit de garçon studieux à débauché, du projet d’assassiner Clément VII à un plus humble tyran : Alexandre.
Lorenzo raconte sa progressive déchéance : il a découvert qu'il ne pourrait sauver l'humanité des tyrans car, déçu, il pense que l'humanité entière est tyrannique.
Lecture.
Annonce des axes
Etude
I. Les désillusions
L'innocente jeunesse : Lorenzo parle du passé, présence du passé composé, répétition de « voir » (4 fois) -> conception du monde selon sa propre expérience.
Les désillusions : évocation des larmes : « j'aurais pleuré […] si elle ne s’était mise à rire.». Le reste de son sens moral face a une fille qui n'en avait plus -> comparaison pour exprimer sa peine.
« je croyais [...] stigmate » : imparfait d'habitude, illusions perdues, stigmate = marque sur la peau -> rend bien compte de l'illusion perdue.
Une nouvelle naissance : le passé simple signifie une rupture avec un passé désormais révolu. « j'entrai alors dans la vie » : nouvelle naissance. « je vis », « regard » : double référence a la vision -> révélation brutale.
Révélation : « tous les masques tombaient » : renvoi au théâtre, au jeu : le masque qu'il a endossé n'en est qu'un parmi tant d'autres.
« L’Humanité souleva sa robe » : personnification de l'humanité en catin -> brusque déception.
« Brutus moderne », « confrérie du vice » : renvoi a l'acte II.
« fantôme » : renvoi a l'acte II qui annonçait sa réapparition.
Persévérance dans sa quête de trouver des gens honnêtes, mais il a fini extrêmement déçu : tous portaient un masque et non pas l'honnêteté « sur sa face ».
-> Situation : A quoi sert de tuer un tyran au péril de sa vie puisque d'autres le remplaceront aisément ?
II. Le pessimisme
Le bien et le