« La présence de la vigne en Tunisie est antérieure à la romanisation. Elle est liée à la présence des Phéniciens, grands navigateurs, dès le VIIe siècle avant J.-C., le long des côtes où Carthage établit bientôt sa domination.L'agronome Magon, mort en 203 avant J.-C., qui vivait à Carthage au IIIe siècle avant notre ère, a consigné dans un traité d'agronomie en vingt huit volumes l'essentiel du savoir de son époque sur la vinification. Cet ouvrage, rédigé, semble-t-il, avec l'aide de Denys d'Utique, fut suivi d'un abrégé en six volumes dû à Diophane de Bithynie. Caton l'Ancien à Rome (234–149), puis Varron (116–27) font état de ce travail considérable qui inspira aussi Pline l'Ancien et Columelle. C'est dire à la fois l'importance et l'antériorité du vignoble carthaginois. Toutefois, ce n'est que lors de l'établissement du protectorat français, à la fin du XIXe siècle, que le vignoble de la Tunisie se développa sur des coteaux où la température annuelle moyenne reste tempérée et où les précipitations se situent idéalement entre 260 et 500 millimètres par an. »
« La présence de la vigne en Tunisie est antérieure à la romanisation. Elle est liée à la présence des Phéniciens, grands navigateurs, dès le VIIe siècle avant J.-C., le long des côtes où Carthage établit bientôt sa domination.L'agronome Magon, mort en 203 avant J.-C., qui vivait à Carthage au IIIe siècle avant notre ère, a consigné dans un traité d'agronomie en vingt huit volumes l'essentiel du savoir de son époque sur la vinification. Cet ouvrage, rédigé, semble-t-il, avec l'aide de Denys d'Utique, fut suivi d'un abrégé en six volumes dû à Diophane de Bithynie. Caton l'Ancien à Rome (234–149), puis Varron (116–27) font état de ce travail considérable qui inspira aussi Pline l'Ancien et Columelle. C'est dire à la fois l'importance et l'antériorité du vignoble carthaginois. Toutefois, ce n'est que lors de l'établissement du protectorat français, à la fin du XIXe siècle,