Au cours du dialogue entre Alcibiade et Socrate, plusieurs notions ont été décrites. La valeur du juste et de l’injuste fut ce pendant le point central de ce dialogue qu’on retrouve dans l’Alcibiade de Platon. La définition du dialogue de Platon est que chaque dialogue est diffusion et réception d’un message. Donc, ce sont les interrogés qui tirent eux-mêmes leurs réponses. Au tout début, Socrate fait comprendre à Alcibiade qu’il est le seul être à ses côtés pour les bonnes raisons qui est de lui offrir d’être son guide et que sans lui, ce dernier ne sera pas aussi grand et puissant. La raison des dires de Socrate, est qu’Alcibiade a encore beaucoup de chose à apprendre sur lui-même (connait toi toi-même, page 145) pour diriger la cité. Pour cela il faut donner de bons conseils. Pour ce faire, il faut bien connaitre les choses. Il ne faut pas les apprendre par d’autres individus mais bien par soi-même, car ces individus sont peut-être ignorants à propos de la matière. C’est l’une des notions apporté par Platon par la bouche de Socrate qui est la connaissance des choses. Socrate va utiliser la notion des connaissances pour démonter qu’Alcibiade croit connaitre ce qu’il ne connait pas qui en réalité le juste et l’injuste. Alcibiade dit qu’il connaissait la notion du juste et de l’injuste depuis qu’il est tout petit et qu’il l’a appris du grand nombre (page 105). Le grand nombre ne peut pas être maitre de cette matière car ils ne s’entendent même pas sur cette dernière La citation de Socrate, à la page 108, démontre bien ce propos : « Assurément ceux qui savent s’accordent entre eux et ne diffèrent pas ? ». Donc, le grand nombre ne peut l’avoir enseignée à Alcibiade. L’ignorance de penser connaitre quelque chose qu’on ne connait pas est très fatale. Socrate va pousser la réflexion d’Alcibiade à propos du beau/laid, du bon/mauvais et être heureux/malheureux. Alcibiade pensant connaitre ces notions réalisera rapidement qu’il ne connait pas ce qui va l’égaré