Alternatives economiques
Le magazine « Alternatives Economiques », plus couramment connu sous le nom de « Alter Eco » est un magazine traitant de l’actualité et des questions économiques et sociales. Ce magazine, classé politiquement à gauche est un journal constitué en coopérative. Il n’appartient pas à un groupe de presse et vit principalement de ses rentes et bénéfices.
Denis CLERC, économiste, ancien étudiant à Besançon, puis à Dijon, il lance en 1980 le magazine « Alternatives Economiques ». Avec des moyens financiers modestes, la parution de 24 pages est bimestrielle. Grâce au soutien d’un imprimeur, il n’a pas les contraintes d’avance de trésorerie. Il réussit à récupérer le fichier de 9 000 abonnés d’Economie et Humanisme et sollicite son réseau d’amis enseignants. Il arrive à convaincre 1 000 abonnés. Il restera le directeur bénévole de la revue jusqu’en 1993. La ligne de conduite est "régulationniste" (relatif à la régulation) pour s'opposer à la ligne libérale. En 1984, la revue prend un rythme mensuel. Le siège social, l'administration et la fabrication restent à Dijon. Le reste s'en va à Paris.
Denis CLERC a choisi ce titre, suite à une réaction au slogan « There is no alternative » de Margareth Thatcher (ancien premier ministre du Royaume Uni). Depuis le premier numéro en 1980 tiré à 2 000 exemplaires, les ventes de « Alternatives Economiques » ont continuellement augmenté pour atteindre aujourd’hui plus de 100 000 exemplaires. Ce magazine fait un chiffre d’affaires de plus de six millions d’euros. En 2009 la société était bénéficiaire d’environ 290 000 euros.
Sur le plan juridique, le magazine « Alternatives Economiques » est une SCOP : société coopérative et participative, cela signifie qu’elle appartient à ses salariés. Une association de lecteurs s’est aussi constituée autour de la revue.
En 1995, la revue lance la « lettre d’insertion par l’activité économique » traitant du chômage. Son activité s’est ensuite étendue avec la publication du magazine