Alésia
Pour les gaulois :
Vercingétorix, avec l’aide, pour l’armée de secours, de Commios, Vercassivellaunos, Eporédorix et Viridomanos, choisis par les gaulois en colère 80000 guerriers/ fantassins
250000 hommes en tout selon les sources de jules césar, donc plus probable 60000 à 100000.
8000 cavaliers
Entre 20000 et 40000 défenseurs
Pour les romains :
10 à 12 légions (70000 à 72000 fantassins)
Troupes auxiliaires : 50000 alliés
Cavalerie germaine : 10000 redoutables
Pertes :
Coté gaulois : 150000 morts ? et 50000 déportés environ, ainsi que la population civile
Coté romain : entre 8000 et 13000 morts ?
Stratégie :
A la fin de l'année 53 AJC, César, auteur de six campagnes victorieuses en Gaule, pensait avoir pacifié définitivement la contrée.
Toutefois, durant la première moitié de l'année 52 AJC, une rébellion, conduite par Vercingétorix, prit naissance au sein de la tribu des Arvernes, l'une des plus puissantes de la Gaule. Se trouvant rapidement des alliés, Vercingétorix mit au point une stratégie redoutable qui consistait à ne jamais engager son armée en rase campagne, à abandonner les villes à César après les avoir ravagées, et à menacer en permanence les lignes de ravitaillement des Romains...
Pour faire face à la situation, César se vit contraint de diviser ses forces en plusieurs groupes afin de mater les centres de rébellion. Malgré la prise d'Avaricum (Bourges) et une victoire contre le chef gaulois Camulogène à Lutèce (Paris), César ne parvint pas à mettre un terme au soulèvement. Pire encore, en tentant de prendre Gergovie, il subit une lourde défaite qui coûta la vie à 700 légionnaires...
En juillet 52 AJC, menacé sur ses arrières par le soulèvement des Eduens, César rassembla ses forces à Agedicum (Sens) et marcha ensuite vers le Sud-Est afin de se rapprocher de l'Italie et de ses sources de ravitaillement.
Vercingétorix décida de risquer l'affrontement direct avec les forces romaines avant que celles-ci n'aient pu