Les parasitoses intestinales présentent un fort taux de morbidité et de mortalité dans le monde, surtout dans les régions tropicales et dans les pays en voie de développement [1].
Elles restent d’actualités, malgré la limitation du risque infectieux dans les pays industrialisés [1].

En zone tropicale et subtropicale les conditions climatiques et les difficultés d’assurer une hygiène efficace font que les parasitoses intestinales posent un réel problème de santé publique [1].

L’amibiase intestinale a un impact sérieux sur le développement socio-économique des populations des pays en voie de développement ; elle est extrêmement répandue dans les pays chauds et se transmet par le péril fécal [2].

L’OMS estime à 10% de la population mondiale infectée par l’amibiase intestinale, avec une forte prédilection pour les pays chauds du globe.
Ainsi 48 millions de sujets souffriraient annuellement de l’amibiase (intestinale ou extra intestinale) ; et 40.000 malades en meurent chaque année [3].

En Guinée, l’amibiase intestinale est une maladie endémique et souvent hyper- endémique dans certaines régions du pays. Vu son endémicité et son impact à court et long terme sur le développement socio-économique du pays, il semble intéressant d’évaluer périodiquement l’ampleur de cette amibiase et ce afin d’améliorer les moyens de lutte contre cette maladie [4].

L’amibiase intestinale est responsable d’une diminution des disaccharides, d’une altération des mécanismes d’équilibre de l’écosystème intestinale et de l’apparition d’une pollution microbienne baissant le rendement de la population active et surtout de ces complications. Ces complications vont des atteintes chroniques à l’acquisition des infections hépatiques.
De nombreuses études montrent que les parasitoses intestinales constituent un problème de santé publique [4].
Selon les estimations de l’OMS pour l’année 2002, on évalue à 3,5 milliards le nombre de sujets infecté par des parasites digestifs et à