« Tous les hommes recherchent d’être heureux, cela sans exception » disait Blaise PASCAL, scientifique et philosophe français, et quelque soit le moyen qu’ils emploient. Le concept du bonheur est perçu de manière différente selon les individus. Au sens général, le bonheur se définit comme l’état essentiellement moral atteint par l’homme lorsque ses besoins sont comblés. Il a souvent fait l’objet de réflexion tant sur le plan philosophique qu’économique car c’est lui qui conditionne l’existence de l’homme. Victor HUGO soutient à dire qu’ « Améliorer la vie matérielle, c’est améliorer la vie ; faites les hommes heureux, vous les faites meilleurs ». Sommes-nous réellement meilleurs sous prétexte de jouir de biens matériels ? Qu’en est-il des autres, qui n’ont rien ? Sont-ils condamnés à ne pas être « meilleurs » ?
Il est vrai que nous pouvons distinguer deux types de personnes. Celles qui sont heureuses avec peu de choses, adeptes ou non à une pratique religieuse ou philosophique. Ces personnes se contentent de ce qu’elles ont, convaincues que le bonheur ne dépend pas que du matériel. Et il y en a celles qui en veulent toujours plus, qui ne se satisfont jamais de rien. Ils cultivent de plus en plus des rapports particuliers avec l’argent. La plupart de ces personnes continuent à fantasmer encore et toujours sur ce besoin « vital » qu’est l’argent. Du fric, du fric et rien que du fric, espérant atteindre un certain « standing » de vie. Conçoivent-ils l’argent comme une source de bonheur