Texte 16 ANOUILH, Antigone

Introduction
Anouilh lit dans les journaux l'histoire de Paul Colette, résistant isolé qui tue des All en sachant qu'il sera condamné. Cela lui rappelle l'histoire d'Antigone. Il réécrit le texte.

Texte au début de la pièce. Nous savons qu'Antigone vient d'enterrer son frère. Ismène l'ignore et les deux sœurs s'affrontent ici. Leurs apparences et leurs caractères s'opposent.
Il y a pourtant de la tendresse dans ce passage.
Leur désaccord repose sur la folie '' que veut entreprendre '' Antigone.

I – La raisonneuse et la révoltée

Ce texte est encadré par le verbe '' penser '' et construit autour de 3 verbes, qu'Ismène lance à chaque fois.

Penser ( en général )
Ismène emploie deux fois le verbe '' penser '' qui retardent l'action '' j'ai bien pensé ''
Antigone emploie aussi le verbe '' penser '' mais de manière ironique et consternée '' comme tu as bien tout pensé '' deux emplois #

Réfléchir ( peser le pour et le contre )
Ismene : 3x '' réfléchir '' = essaie de trouver une solution
Pour Antigone '' Il y a des fois où il ne faut pas trop réfléchir '' Impulsivité

Comprendre ( s'adapter à la situation )
Ismène '' Je comprends un peu mon oncle '' Elle s'adapte
Antigone '' Je ne veux pas comprendre un peu '' '' il ne faut pas que je donne l'exemple ''.
Fait une tirade dans laquelle elle explique son refus de comprendre. Évoque tous les interdits de l'enfance.
Pour elle comprendre c'est devenir adulte, et elle refuse de grandir.

III – Antigone : la soif de l'absolu

1. Une enfant entêtée et déterminée

Elle refuse le dialogue ( qui sert a influencer ) : réponses brèves '' oui '' '' pourquoi ? ''
Elle reprend par la négative les paroles '' je ne t’écoute pas '' Réponses d'enfants
Elle évoque elle même sa place de cadette et des souvenirs
'' La sale bête, on la met dans un coin ou dans un trou '' façon dont elle mort
'' Tes sourcils froncés, ton regard figé '' comme d'habitude
Réflexions