Analyse Beaudelaire
Lors du courant du symbolisme, le but est de fuir le réel et d’atteindre l’Idéal et de fournir une nouvelle vision de la réalité. Le courant suivant le symbolisme est le surréalisme et il y a plusieurs points communs entre les deux courants. Le surréaliste tente d’accéder à la pensée pure et d’aller au-delà du réel. Toutefois, les deux courants traitent des thèmes comme le rêve, l’Imaginaire, la peur du temps ou la liberté. Cependant, ces thèmes ne sont pas exploités de la même façon. Le thème de la femme sera alors comparé à travers Le flambeau vivant de Baudelaire et La courbe de tes yeux d’Éluard. Dans les deux poèmes, le caractère de la femme est semblable, les sentiments qu’elle apporte aux poètes sont différents et le poète agit de la même façon devant elle.
Tout d’abord, la nature de la femme est similaire dans les deux poèmes. Dans le premier poème Le flambeau vivant, la femme est supérieure au poète. La citation «Tout mon être obéît à ce vivant flambeau» (v. 8) illustre le rôle de la femme envers le poète. Dans cette citation, le flambeau fait référence aux yeux de la femme. De plus, le flambeau, généralement utilisé comme source de lumière pour guider dans l’obscurité, sert ici à diriger le poète vers l’Idéal, un monde meilleur. La femme a la capacité de le faire fuir et de lui indiquer le droit chemin. L’hyperbole «Tout mon être obéit» illustre à quel point il ferait tout pour être avec elle. La femme sauve le poète du mal. Elle permet ainsi sa résurrection. Dans le deuxième poème La courbe de tes yeux, la femme est puissante face au poète. Par ce passage suivant, l’impact de la femme sur le poète est mis en relief : «Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu/ C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.» (v.4 et 5) Dans cette citation, la vie du poète avant la femme n’a plus d’importance puisque le moment présent est si beau maintenant qu’elle l’a remarqué. En