Analyse Boule de Suif

473 mots 2 pages
SARAH GRENIER
Écriture et Littérature
601-101-MQ, gr. 02

ANALYSE DE Boule de Suif

Travail présenté à
M. Richard BIBEAU

Département de Littérature
Cégep Limoilou, Campus Québec
Le 6 octobre 2014

La nouvelle Boule de Suif a été écrite en 1879 par Guy de Maupassant. M. de Maupassant n’était pas un fervent de la religion et a su intégrer son opinion dans ses œuvres. Dans l’extrait de Boule de Suif, l’opinion de l’écrivain sur celle-ci est bien en évidence.
Tout d’abord, les mots et expressions qui rapportent à la religion abondent. Il y a tant des mots à connotation religieuse au sens propre, tels que «ecclésiastique», «casuistique» et «chapelets», que des mots qui ont un sens caché qui leur donne cette connotation. Par exemple, le mot «édifiante» signifie, selon Le Petit Robert, «Qui porte à la vertu, à la piété» 1. Or, il est écrit à «piété» qu’il s’agit d’un «fervent attachement au service de Dieu»2. Plusieurs mots dans le texte ont un champ sémantique qui se rattache au thème de la religion, sans toutefois en avoir l’air à première vue. Toutefois, puisque cette histoire a lieu durant la guerre franco-prussienne, il est naturel que le thème de la guerre prenne beaucoup de place. Le champ lexical des ravages de la guerre sont exprimés par les «crimes», les «forfaits», le «sacrifice», les «blessés» et les «dévastations», tout comme l’action de «mourir» et de «tu[er]». Ces derniers sont un parfait contraste avec l’action de «soigner» et de «sauv[er]». D’ailleurs, le «bien du prochain», le «déjeuner […] tranquille» et le «secour[s]» renforcent cette antithèse. Pour mettre en évidence son opinion sur la religion, Maupassant s’est servi de ces champs lexicaux et champs sémantiques pour la décrire. En effet, on peut lire que la religieuse trouvait « […] tout simple le sacrifice d'Abraham, car elle aurait immédiatement tué père et mère sur un ordre venu d'en haut.» Cela démontre que, selon l’auteur, la religion est prête à tout, même au meurtre, pour arriver à ses

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