analyse de la pratique service de psychiatrie
Lieu :
La situation que j’ai choisie d’analyser concernait la gestion de l’agitation lors d’un soin technique en service de psychiatrie.
Situation vu ou réalisée :
Cette situation concernait un infirmier, une étudiante de deuxième année ainsi que moi-même. La veille des examens biologiques avaient été prescrits pour une patiente que je prenais en charge qui était schizophrène. J’ai donc préparé la salle de soin. Après avoir prévenue Mme D.R du soin à venir, je recueille son consentement. Dans la salle de soin je fais dans un premier temps un recueil de données sur sa nuit, sur son état général : Elle me dit avoir passé un assez bonne nuit, mais continu de passer du coq à l’âne et est encore assez leugorrhéique mais n’est pas douloureuse et accepte le soin. J’avais déjà préparé mon matériel selon les règles de bonne pratique (un conteur DASRI, le SHA, les gants, l’alcool, les compresses, les tubes, le pansement, le garrot) sur mon chariot au préalablement désinfecté. Je commence donc le soin après avoir posé mon garrot et fait la désinfection, j’enfile les gants, avec difficulté ce qui me prend du temps. Je me prépare à piquer et au moment d’insérer l’aiguille, la patiente commence à s’agiter. Je m’arrête. L’infirmier présent me fait signe de continuer, le trocart ayant touché le bras de la patiente, je dois préparer de nouveau du matériel. J’essais de rassurer Mme D. qui devient de plus en plus leugorrhéique et présente une agitation psychomotrice, elle cri et dit « vous voulez me voler mon sang » et « vous voulez tuer les patients ». L’infirmier et moi essayons de la rassurer. Au moment où je tente à nouveau de la piquer, elle se lève du lit en criant qu’on veut la tuer. J’essais de la rassurer en lui expliquant qu’on est obligé de faire ce bilan si on veut pouvoir mettre un traitement adéquat en place. L’infirmier me fait signe d’arrêter. Je le laisse donc parler à la patiente qui accepte de lui rendre le garrot. Je