Dans certaines régions du monde, l’honneur et la dignité familiale passe avant tout. Dans cette analyse du personnage de Mateo Falcone, nous pourrons voir un exemple de sacrifice pour le simple honneur familial.

Le narrateur le décrit comme étant un homme âgé de cinquante ans ou plus, très fort et laid. Il évoque également la position sociale et personnelle de Mateo; il est assez riche, mais il ne travaille pas, ce qui renforce l’image de noblesse liée au personnage. C’est surtout le père d’une famille de quatre enfants : trois filles et un fils, Fortunato ; vivant dans un maquis à Porto-Vecchio. Celui-ci est un personnage qui inspire le respect et la crainte au simple énoncé de son nom. D’autant plus, le narrateur insiste sur l’habileté au tir de ce héros corse, dont il se sert au cours de la nouvelle pour proposer une image relativement inquiétante de Mateo. Au fil du récit, on comprend que monsieur Falcone place ses propres valeurs morales, ainsi que la liberté et la fidélité à la parole donnée, au-dessus des individus. La vie humaine et la loi ont donc pour lui moins de prix que l’honneur puisqu’il sacrifie son propre fils pour une simple trahison des lois de l’hospitalité. Selon moi, ce meurtre peut être interprété comme un tragique témoignage d’amour, car il ne peut accepter que son fils vive dans le déshonneur et lui épargne l’indignité que lui vaut sa décision de livrer le bandit aux forces de l’ordre. Son évolution psychologique est vraiment variée. Au début, Mateo était triste d’avoir seulement trois fille, mais son humeur change lorsqu’il eut son premier fils, il fut content. Par la même occasion, il eut assez confiance pour laisser sa maison à son fils âgé de 10 ans. À son retour, il fut surprit par le fait de voir les forces de l’ordre chez lui. Tout en colère il pointa son fusil devant un de ces gendarmes. Lorsqu’il fut assez détendu il enleva son fusil de devant cet homme. Après l’horrible insulte que lui fit le bandit il ne parlait plus.