La patiente sur laquelle est pratiqué le soin de confort et de bien être est Mlle R., âgée de 56 ans et résident en foyer de vie section MAS. Elle est atteinte de trisomie 21 avec une déficience mentale dégradant son état avec la vieillesse également. Elle ne communique plus verbalement avec autrui et a toujours des mouvements saccadés et imprévisibles qui s'accentuent au moment du soin d'hygiène qu'est la toilette. Étant de plus en plus stressée et craintive, ce soin quotidien est de plus en plus mal vécu par cette personne.

Le soin choisi est celui de sa toilette quotidienne au lit qui devient une douche les lundi et jeudi. Ce soin devient de plus en plus difficile du fait de sa pathologie.

Ce que l'on voit :
Cette situation nécessite en général deux acteurs, ici il s'agit de moi même et d'un soignant qui accompagne dans ce soin censé être un soin de confort et de bien être pour la personne. Tous les jours de la semaine sauf le lundi et le jeudi où son environnement est différent car il s'agit de la salle de bain, ce soin s'effectue chaque fois dans sa chambre qui est pour elle un environnement familier qu'elle partage avec deux autres personnes. Les différents éléments de la situation sont ceux utilisés toujours dans une toilette sauf pour sa douche l'on utilise le chariot de douche dans la salle de bain ce qui nécessite un transfert avec le drap de glisse.

Ce que l'on entend :
La patiente ne parlant pas du fait de sa pathologie, sa communication avec nous se fait par les gestes et ainsi par sa raideur. En effet, nous lui disons chaque geste que nous lui faisons bien avant de le faire afin d'essayer de pallier au maximum à cette raideur des muscles et ses mouvements saccadés. Étant une personne de petite taille et en surpoids, ce moment de la toilette n'est pas agréable pour elle.

Ce que l'on fait :
L'on effectue dans l'ordre des étapes sa toilette en commençant par son visage et dès le début l'on peut ressentir sa crainte et sa sensation