Analyse de pratique n°1
Pour cette première analyse de pratique, je me suis interrogée sur la pratique de l’hémoculture en service de néphrologie.
Ce service comporte 30 lits répartis soient en néphrologie soit en cardiologie, les pathologies les plus fréquentes sont les insuffisances rénales aigues ou chroniques, les décompensations cardiaques, les soins de suite qui viennent des soins intensifs de cardiologie, les dyspnées, les insuffisances cardiaques. Les patients de ce service présentent parfois de la fièvre et dans ce cas-là avant de prescrire des antibiotiques, les médecins prescrivent des hémocultures. Les hémocultures ont pour objectifs de diagnostiqué toute fièvre non expliquée on cherche ainsi un état septicémique, ainsi que la présence d’une hypothermie majeure qui peut témoigner d’un état infectieux grave. Les hémocultures ont aussi un objectif thérapeutique, qui en cas de présence de bactéries, l’antibiogramme sera réalisé et une antibiothérapie pourra être entreprise. Et quand le traitement sera mis en route, on pourra vérifier son efficacité et décider ou non de l’arrêt du traitement.
Une infirmière m’a demandé de réalisé des hémocultures pour un patient que je n’avais pas en charge. C’est un patient âgé (87 ans) qui présente depuis son arrivé dans le service des hyperthermies (38,4°C environ), suite à cela le néphrologue a prescrit des hémocultures. Je me suis renseignée au préalable auprès de l’infirmière pour savoir quel matériel prendre ( deux flacons à hémoculture : un anaérobie et un aérobie, une aiguille épicranienne protégée, une tulipe à hémoculture, un garrot, une bétadine dermique, une bétadine scrub, des compresses stériles, sparadrap, des gants non stériles en latex, une dasri et des étiquettes au nom du malade).
Ensuite j’ai réalisé le soin de cette manière :
J’ai mis tout le matériel nécessaire sur un chariot, je suis entrée dans la chambre du patient en mettant la présence, ensuite j’ai remonté le lit pour mon ergonomie. J’ai