Analyse de pratique ide
Où :
Dans la résidence du château des Martégaux (maison de gériatrie psychiatrique) dans la chambre de la patiente
Quand :
Le lundi 14 janvier aux alentours de 10heures
Quoi :
Quand je suis retourné dans la salle de soins pour réaliser un pansement simple sur le pied d’une patiente qui a une nécrose.
Qui :
L’infirmière, la patiente à qui j’allais réaliser le soin, une autre patiente et moi-même.
Comment :
Lorsque je suis rentré dans la salle de soins avec Madame S. (la patiente à qui je devais réaliser le pansement), j’ai aperçu Madame T., une patiente atteinte de la maladie d’Alzheimer dans la salle.
La maladie d’Alzheimer est une affection du cerveau dite « neuro-dégénérative », c’est-à-dire qu’elle entraîne une disparition progressive des neurones. Les symptômes de la maladie d’Alzheimer sont des troubles cognitifs (troubles de la mémoire, du langage, de la reconnaissance, des fonctions exécutives et praxiques) mais aussi des troubles comportementaux (les troubles affectifs et émotionnel : anxiété, apathie, irritabilité, dépression, euphorie et des troubles du comportement : agressivité, troubles du sommeil et de l’alimentation, les idées délirantes).
J’ai alors demandé à l’infirmière pour quelle raison Madame T. était dans la salle de soins au lieu d’être dans le salon avec les autres résidents. Elle m’a expliqué que la patiente avait refusé de prendre son traitement le matin à 7h30.
Après concertation de l’équipe soignante, il a été estimé préférable de reporter l’administration du traitement à 10h. En effet, cela permet d’administrer le traitement dans un cadre plus calme (après avoir effectué la tournée du matin), permettant alors d’avoir plus de temps pour discuter avec la patiente et lui expliquer la nécessité de la prise des médicaments. Cela a donc l’avantage de mieux encadrer la prise du traitement.
Perception, ressenti :
Au début je ne comprenais pas pourquoi il était plus efficace d’emmener la patiente dans la